C’est en 1988 que la région viticole au nord de Lyon a fait une entrée fracassante dans ma vie. Pas avec les mêmes étincelles et coups de tonnerre qu’en 2012, lorsque j’ai rencontré mon mari bourguignon, mais d’une manière tout aussi poétique.
C’est l’année où un auteur-compositeur gallois a décidé que la meilleure façon de chanter les louanges de sa petite amie était de la comparer au vin beaujolais. La chanson a été reprise par toutes les chorales du Pays de Galles, les bouteilles de Beaujolais se sont envolées des rayons des supermarchés et, à partir de ce moment-là, tout Gallois digne de ce nom pouvait immédiatement désigner le Beaujolais sur la carte du monde.
Et me voilà aujourd’hui à Macon où je vis la vision galloise d’une France magnifiquement arrosée et, pour paraphraser les excellentes paroles de la chanson : « mae fy nghwpan i’n llawn »… ma coupe est remplie à ras bord.
Après un tour de France qui m’a conduit à Aix en Provence, Paris, Rennes, Lyon et Aix les Bains, je sens bien que je vais définitivement poser mes valises à Macon. Le compliment le plus flatteur que je puisse faire à la ville, c’est de la décrire comme « galloise » dans la mesure où les gens sont chaleureux et accueillants et sont fiers de leurs racines et de leurs produits, qu’il s’agisse des vins du Maconnais ou du Beaujolais au sud ou du fromage d’Epoisse plus au nord. J’espère seulement pouvoir contribuer à créer encore plus de liens entre ces deux étonnants terroirs.
C’est un endroit qui vous donne le sourire, qui vous met dans un état d’esprit positif dans un monde plein de défis, rendant la vie, comme le résume le refrain de la chanson galloise, « yn harddach bob dydd »…. plus belle chaque jour.
Gwin Beaujolais
The wine-growing region north of Lyon first came into my life in 1988. Not with the same lightning and thunderbolts that struck in 2012 when I met my Burgundian husband, but in an equally poetic way.
It was the year a Welsh songwriter decided that the best way to sing the praises of his girlfriend was to compare her to Beaujolais wine. The song became a hit with choirs throughout Wales, bottles of Beaujolais flew off the supermarket shelves and, from that point on, any self-respecting Welsh speaker could immediately point out the Beaujolais on the map.
And here I am today, just up the road from that same region, in my new home in Macon. Living the Welsh vision of a beautifully boozy France and, to paraphrase the song’s excellent lyrics: “mae fy nghwpan i’n llawn”… my cup is filled to the brim.
After a tour de France that has taken me to Aix en Provence, Paris, Rennes, Lyon and Aix les Bains, Macon feels like my forever home. The most flattering compliment I can give it is that it feels “Welsh” in that the people are friendly and welcoming and are proud of their roots and produce, whether it’s the local Maconnais wine or the Beaujolais wine to the south or Epoisse cheese further north. I only hope that I can help create even more links between these two fantastic parts of the world.
It’s a place that puts a smile on your face, that gives you a positive outlook in a world wracked with challenges, making life, as summed up by the Welsh song’s chorus, “yn harddach bob dydd”…. more beautiful with each passing day.
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